Il existe des théories qui comparent les fonctions visuelles du cerveau humain au fonctionnement d’un programme sur ordinateur. On trouve même des modèles qui essaient d’expliquer comment le cerveau parvient à distinguer un triangle équilatéral d’un triangle quelconque. Si on adopte cette approche, on doit admettre que le cerveau possède une puissance de calcul énorme car un humain est capable de distinguer des objets aussi complexes qu’un chêne ou un hêtre en une fraction de seconde. Mais il se pourrait que l’allure générale de chaque type de forme soit codée d’une manière extrêmement compacte pour le cerveau. Le codage d’une image à l’aide d’un ensemble de transformations affines offre précisément cette possibilité. L’hypothèse que notre cerveau utilise, d’une manière ou d’une autre, ce type de codage, est donc séduisante. Mais laissons là cette supposition audacieuse et examinons, d’un point de vue informatique, les processus de codage et de décodage.
Fougère de Barnsley : cette fougère peut être « codée » à l’aide de 24 nombres qui définissent 4 transformations affines.
Voir aussi Attractors of Iterated Affine Transform Systems from the Wolfram Demonstrations Project.