Nous allons traiter ci-dessous l’impact qu’a la motivation sur la population, plus particulièrement sur de jeunes enfants indiens par rapport à leur apprentissage scolaire.
par Mélissa Fedorowsky, Safia Gerber
Le scientifique Sugata Mitra lance le projet du "trou dans le mur" (Hole in the Wall) ...
I. Explication du projet lancé par Sugata Mitra :
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- Sugata Mitra :
Professeur Sugata Mitra, scientifique en chef à NIIT,propose de lancer le programme du "Trou-dans-le-Mur".
Dès 1982, il avait joué avec l’idée de l’étude non surveillée et des ordinateurs. En conclusion, en 1999, il décide d’examiner ses idées dans le domaine...
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- L’expérience :
La toute première expérience débute le 26 janvier 1999, l’équipe du professeur Mitra découpe un « trou dans le mur » dans la banlieue de Kalkaji, Située à New Delhi.
Par ce trou, un ordinateur librement accessible a été mis pour l’usage de la population, en particulier, pour celui des enfants. Cet ordinateur s’est avéré être populaire parmi les enfants.
Sans l’expérience préalable,ces derniers ont appris à utiliser l’ordinateur avec leurs propres moyens.Ceci a incité le professeur Mitra à proposer l’hypothèse suivante : "L’acquisition des qualifications de calcul de base des enfants peut être réalisée par l’étude sur ordinateur avec le divertissement et contenu de motivation et quelques conseils (humains) minimaux".
- Résultat :
Le professeur Mitra a récapitulé les résultats de son expérience. L’accès libre et public des ordinateurs a démontré qu’il pourrait aller plus loin dans son expérience et donc demander aux enfants d’accomplir les tâches suivantes :
* Devenir compétent en matière d’informatique sur leurs propres moyens, c’est-à-dire, pouvoir apprendre à employer les ordinateurs et l’Internet pour exécuter des tâches.
* Enseigner l’anglais à l’aide des moteurs de recherche pour pouvoir utiliser l’e-mail.
* Apprendre à rechercher sur Internet des réponses aux questions, dans un laps de temps de quelques mois.
* Améliorer leur prononciation anglaise avec leurs propres moyens (interface de synthèse vocale sur ordinateur).
* Améliorer leurs scores de mathématiques et de science à l’école.
* Répondre aux questions d’examen qui ont plusieurs années d’avance.
* Changer leurs qualifications d’interaction et systèmes de valeur social.
* Former des avis indépendants et détecter l’endoctrinement.
- Le Développement :
Voici maintenant, l’intégralité du développement des tâches que Sugata Mitra a données aux enfants.
D’après lui, "Si les enfants sont intéressés, l’éducation se produit" , et les ordinateurs les intéressent !
Première phase
– Tout d’abord, le scientifique a décidé d’apprendre aux enfants à parler l’Anglais par l’intermédiaire d’un ordinateur avec un programme d’interface de synthèse vocale.
– Peu à peu, les enfants commencent à utiliser le moteur de recherche Google pour faire leurs devoirs, de ce fait, les enseignants ont constaté une nette amélioration dans leurs Anglais.
– En 2006, il décide de faire apprendre aux enfants par eux-même la biotechnologie en anglais alors que ceux-ci parlent Tamoul, il a laissé à disposition le matériel nécessaire à cet apprentissage soit : un ordinateur. Le scientifique est parti et est revenu deux mois plus tard ... Les enfants sont passés de 0% à 30% de leurs apprentissage, mais ce n’est toujours pas suffisant.
– Il a ensuite décidé de demander à une comptable locale, étant très proche des enfants, de leurs enseigner la biotechnologie pour qu’ils aient la moyenne. La jeune femme ne sachant rien de cette branche décide de suivre la méthode de Sugata Mitra : Encourager les enfants, les admirer.
– La jeune femme fit ça pendant deux mois. Arrivé à la fin de ces deux mois, le score est monté jusqu’à 60% (ce qui est le niveau des écoles chics de New Delhi avec l’enseignement d’un professeur de biotechnologie qualifié).
Deuxième phase
– Sur ces chiffres, Sugata Mitra est retourné à New Castle et a ensuite expérimenté cette expérience dans tous les types d’endroits reculés, en particulier dans la petite ville de Gateshead (située à environ 7500 kilomètres de New Delhi).
– Il a donc prit 32 élèves et leurs a demandé de faire des groupes de quatre, et a mis un ordinateur à disposition par groupe.
– Il leur a ensuite posé 6 questions d’examen (GCSE). Le meilleur groupe a trouvé la solution en 20 minutes, le plus mauvais en 45 minutes.
– Le scientifique reviendra deux mois plus tard afin de soumettre les élèves à un contrôle qui donnera par la suite le score de 76% !
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Troisième phase
Sugata Mitra voit les choses en grand !
– Il décide de se rendre en Grande-Bretagne pour faire appel à des grand-mères britanniques. Une nouvelle expérience commence.
– 200 grand-mères se porteront volontaires pour cette expérience, l’accord étant que ces dernières cèdent à Sugata Mitra une heure de leur temps de bande passante, un jour par semaine.
– En passant cet accord, il réussit à obtenir, durant ces deux dernières années, plus de 600 heures d’instruction données par le biais de Skype (Internet).
Quatrième phase
Après avoir accompli un tel exploits, le grand homme se lance dans le projet de "SOLEs" (environnement d’auto-apprentissage).
– C’est un lieu où le mobilier est conçu de façon à ce que les enfants puissent s’asseoir devant de grands écrans puissants. Avec des connexions haut-débit, les étudiants peuvent désormais étudier par leur propre volonté, cependant, tout en restant en groupe.
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Cinquième phase
Jusqu’où Sugata Mitra ira t-il ?
– En mai 2010, il s’en va pour Turin. Il débarque dans une classe d’élèves italiens âgés de 10 ans et écrit une série de questions en Anglais au tableau noir.
– Les élèves ont à disposition plusieurs ordinateurs. Ces derniers commencent à chercher sur les moteurs de recherche comment traduire les questions, comment y répondre etc ...
– 15 minutes plus tard les enfants avaient réussi à répondre aux questions !
Sugata Mitra n’en revient pas : "ces enfants sont âgés de 10 ans seulement, c’est incroyable !"
Conclusion de Sugata Mitra sur cette série d’expériences :
Je crois que nous sommes tombés sur un système auto-organisé. Un système auto-organisé est un système où une structure apparaît sans intervention explicite de l’extérieur. Les systèmes qui s’auto-organisent montrent toujours de l’émergence, c’est-à-dire que le système commence à faire des choses, pour lesquelles il n’a jamais été conçu. C’est pour ça que vous réagissez comme vous le faites, parce que ça semble impossible. Je pense que je peux présumer à présent, que l’éducation est un système qui s’auto-organise, dans lequel l’apprentissage est un phénomène émergeant."
- Notre avis par rapport aux expériences de Sugata Mitra
Tout d’abord, Sugata Mitra est une personne très ambitieuse car monter un projet aussi conséquent au sein d’un lieu si désavantagé démontre que dans le monde où nous vivons actuellement, presque plus rien n’est impossible.
C’est le premier à avoir mit en place un projet de la sorte, Celui du : « Trou-dans-le-Mur » en 1982.
Les deux premières choses que Sugata Mitra veux faire comprendre à son public sont que
Là où il y a les bons enseignants il n’y a pas les bons élèves et là où il y a les bons élèves il n’y a pas les bons enseignants » et « Si les enfants sont intéressés, l’éducation se produit ». Si les enfants ne sont pas intéressés par ce qu’ils font et que le cours est juste oral, ils ne voudront pas apprendre. Cependant, si le/la professeur/e joue le jeu de l’apprentissage par la motivation, les élèves s’y prendront !
De plus, nous trouvons que ce geste est honorable ! C’est pourquoi, ci-dessous, nous allons vous exposer la liste des récompenses que ce grand homme a reçu pour son acte :
- Qu’aurions-nous projeté de faire pour améliorer l’enseignement ?
Ce que nous aurions tout d’abord projeté de faire c’est de capter l’attention des élèves par l’apprentissage, par la motivation. Pour capter leur attention il ne faut pas faire des cours ou l’on doit qu’écouter le/la professeur/e et d’être gavé d’exercices théoriques.
Pour les langues il faudrait regarder des films pour que notre oreille se fasse à la tonalité du langage. De plus, tout le monde aime les films et ils sont captivants. (varier les supports : film, image, texte)
D’autre démarche pour stimuler les élèves :
– Faire des exemples simple et précis,
– Capter leur attention,
– Instaurer une problématique afin qu’il résolve le problème à l’aide de la leçon du jour.
- Pourquoi avons-nous choisi le sujet de impact de la motivation sur la société ?
Nous avons choisi ce sujet car la motivation sur la société est un sujet universel. De nos jours on a besoin de connaître la motivation pour pouvoir progresser dans le monde des technologies. De plus rendre la vie en société plus accessible et productive. Nous vivons tous les jours avec des technologies autour de nous. Sans la technologie nous ne serons pas où nous sommes en ce moment.
C’est pour cela que nous avons choisi le scientifique Sugata Mitra qui a fait un travail intéressant et instructif pour notre société. Celui-ci veut enseigner l’apprentissage sur les ordinateurs à de jeunes enfants défavorisés. C’est un sujet qui nous a vraiment intéressé et nous a donné envie d’en savoir plus !