Évaluation des possibilités de desserte du quartier de Sainte-Hélène en 2005.
Un plan d’alignement datant de 1970 prévoit de relier la rue Louis-Bourguet à la rue Sainte-Hélène. En 2005, le Service de l’aménagement du territoire envisageait les possibilités de desserte du quartier de Sainte-Hélène décrites dans les documents ci-dessous. Ce développement ne tient pas compte des servitudes de droit privé limitant la hauteur des constructions et table sur des taux d’occupation du sol incompatibles avec les limites actuelles des parcelles. Qu’en est-il 20 ans plus tard ?
Le plan d’alignement n° 74 est-il encore pertinent ?
Le Service de l’aménagement urbain a répondu de la manière suivante en 2005 :
Nous estimons que le maintien du plan d’alignement est nécessaire. S’il est peut-être peu probable que la desserte se réalise à court terme, le maintien de la possibilité de sa réalisation est indispensable en fonction du potentiel de développement modéré mais non négligeable du quartier.
Évaluation des possibilités de desserte du quartier
Cliquez sur les images pour les agrandir !
Coupe A-A
Constructions existantes : Portes-Rouges 151, 153 et 155.
Coupe B-B
Les deux nouveaux immeubles envisagés ne respectent pas les limitations imposées aux parcelles. Une servitude limitant la hauteur de construction à 512 m grève la parcelle 14829 et le taux d’occupation du sol de la parcelle 9668 dépasse déjà actuellement les 28 % autorisés.
Parcelle 8449
Une extension à la maison sise Orée 104 a été rajoutée depuis 2005 et le nouvel immeuble envisagé ne peut plus être construit tel quel (empiètement des gabarits, taux d’occupation du sol dépassant 25 %).
Coupe C-C
Coupe D-D
Le développement envisagé ci-dessus permet de mieux comprendre la position de la Section de l’urbanisme à l’égard d’un avant projet sur la parcelle 14829 déposé en 2010. Relevons, parmi les arguties de la réponse :
le fait d’utiliser le potentiel constructible de la partie est de la parcelle exclurait ou tout au moins limiterait les possibilités de construire sur les trois parcelles au nord de la future rue Louis-Bourguet.
Ainsi, le développement souhaité suppose que la surface à bâtir de la parcelle 14829 puisse être utilisée par les propriétaires des parcelles situées au nord de celle-ci.
Le potentiel de développement a diminué. Le maintien du plan d’alignement est-il toujours considéré comme indispensable par le Service de l’aménagement du territoire ?