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Ressources pour les enseignants et les élèves du secondaire II.

Journées hors-cadre 2009-2010
Toulouse, relation de voyage
Visite de la Cité de l’espace et d’Airbus

Description des 4 jours passés à Toulouse dans le cadre de notre semaine OS Physique

Article mis en ligne le 12 mai 2010
par Jérémie Francfort par

Cet article résume les 4 jours que les deux classes de physique OS ont passé en avril 2010 à Toulouse, ou la ville rose.
Lisez-le ! =D


Toulouse, avril 2010

Nous sommes partis de Genève dans un A319 et sommes arrivés dimanche après-midi à l’hôtel des Ambassadeurs de Toulouse. Le dimanche après-midi, nous avons visité festival du jeu, où nous avons pu par exemple jouer aux dames. Ensuite, nous sommes rentrés à l’hôtel pour nous installer, puis nous avons eu la soirée libre pour manger et visiter un peu les alentours.
Le lundi matin et après-midi, nous avons fait la première visite du séjour à la Cité de l’Espace de Toulouse. Tout d’abord, nous avons pu visiter les 3 étages de la cité, chaque étage ayant un « Thème » propre. Au rez, il y avait quelques expériences qui permettaient de comprendre le fonctionnement de la gravité dans l’espace. Par exemple, une sorte de jeu permettait de faire lancer une bille en métal, le but étant de la faire rouler le plus longtemps possible. A cet étage, il y avait aussi un petit film qui racontait l’historique de nos connaissances sur l’Univers. D’autre part, une fresque était consacrée à l’historique de la conquête de l’espace des simples avions aux fusées lunaires.
Le premier étage avait pour thème la vie dans l’espace. Une partie de l’étage était consacrée à la Lune. Il y avait des expériences, qui nous permettaient de découvrir plus ou moins comment on saute et marche sur la Lune, ainsi que des expositions qui nous expliquaient en détail comment se passent les expéditions lunaires. Une petite salle à part avait le sol constitué comme sur Mars, et quelques informations concernant la planète rouge.
Le dernier étage était le plus petit. La majeure partie des expositions parlaient de la relativité d’Einstein, et nous l’expliquait. Il y avait aussi quelques films à voir, ce qui nous permettait de comprendre le fonctionnement de ce que l’on appelle Espace-Temps. La conquête de l’Univers était aussi mentionnée ici.
Lors du lundi après-midi, nous avons vu deux films à la cité de l’Espace. Le premier, Imax, était en 3D et nous parlait d’une expédition d’astronomes dans une station orbitale. Le deuxième fut projeté dans un planétarium et nous décrivait l’Univers en partant d’une petite échelle, le système solaire jusqu’à une grande échelle, les galaxies.
J’ai trouvé la visite de la Cité de l’Espace très intéressante, et j’y ai appris plusieurs choses ! Il y a juste le film en 3D que j’ai trouvé légèrement … ennuyant. Tout le reste était très bien.
Le lundi soir, nous avons tous dîné dans le même restaurant « Le Gascon » qui nous a préparé des spécialités toulousaines, à savoir du canard préparé de diverses manières ainsi que du cassoulet.
Le mardi était une journée plus tranquille que la veille. L’après-midi fut consacrée à une visite culturelle de la ville. Notre tour a commencé au Capitole, place centrale de la ville. Nous sommes ensuite allés dans la salle des Illustres et la Salle du mariages, dans lesquelles sont entreposées plusieurs tableaux.
Après cela, nous nous sommes dirigés vers le Couvent des Jacobins, puis au Pont-Neuf et enfin dans la cour intérieure de l’hôtel Assezat.
La fin d’après-midi et la soirée du mardi furent à nouveau libres.
Le mercredi fut la journée la plus consacrée à la physique. En effet, nous avons fait une petite séance de consolidation de physique. Les enseignants ont préparé quatre problèmes en rapport avec nos visites à la cité de l’Espace, et, en groupe, nous avons dû réfléchir à un moyen d’en venir à bout. Ces derniers étaient principalement des questions de dynamique, et étaient appliqués à un avion, une fusée ou encore à des satellites.
Cette séance terminée, nous nous sommes alors rendus en bus et à pied jusqu’aux halles de montage du célèbre Airbus A380. Sur place, nous avons pu visiter tout d’abord l’ancien Concorde, avion supersonique pouvant atteindre une vitesse supérieure à Mach 2. Le Concorde n’est plus utilisée depuis 2003, car il ne satisfait plus les normes écologiques de l’aviation. Cependant, il reste toujours en tant que symbole de l’aviation moderne. (Source : Wikipédia, Article "Concorde)
Après la visite du Concorde, nous avons visionné un film nous montrant le premier vol test d’Airbus, puis nous avons pu ensuite visiter les halles de construction des avions A380.
Les différents matériaux composant l’avions sont produits en Allemagne, en France, en Espagne et en Angleterre. Ils sont ensuite acheminés jusqu’à Toulouse où ils sont assemblés dans quatre salles, puis, une fois terminés, envoyés dans leur pays de destination. Après cela, nous avons pu visiter une maquette d’une partie d’un Airbus.
J’ai trouvé la visite des Halles de Airbus bien dans l’ensemble, mais quelques moments furent assez ennuyants, en particulier le film. La guide par contre arrivait bien à parler et à nous décrire les choses concernant les avions. J’ai cependant trouvé cette visite moins intéressante que la Cité de l’Espace, entre autres car on y a appris moins de choses.
Une fois rentrés à l’hôtel, nous nous sommes d’abord reposés de la journée, puis nous sommes sortis pour profiter de notre dernière soirée à Toulouse tous ensemble.
Le jeudi matin, nous avons fini de préparer les bagages, puis avons quittés l’hôtel aux alentours de midi. Nous nous sommes alors rendus en bus jusqu’à l’aéroport. Une fois là-bas, nous avons eu une petite heure de libre pour acheter encore quelques dernières petites choses, et ensuite nous avons embarqué pour une heure de vol jusqu’à Genève.
En conclusion, j’ai trouvé le voyage hors-cadre à Toulouse très sympathique pour plusieurs raison.
Tout d’abord, les visites ont été dans l’ensemble intéressantes et enrichissantes, exceptés certaines.
Ensuite, le voyage a été une occasion d’une part de nous permettre de mieux nous connaître, et d’autre part de faire la connaissance de nouvelles personnes, celles de troisième année en l’occurrence.
De plus, nous avions assez de temps libre pour faire ce qu’on voulait ce qui était très agréable.
Bref, Toulouse a été un voyage cool ^^

Flux et réservoir
STELLA : un intégrateur numérique
Comment trouver l’aire sous une courbe

Un flux connecté à un réservoir réalise une « intégration » pas à pas sur le temps de la fonction se trouvant dans le flux.

Article mis en ligne le 15 février 2006

Lorsqu’on lance une simulation avec un modèle comportant un flux connecté à un réservoir, STELLA calcule à chaque pas une aire élémentaire et ajoute le résultat au contenu du réservoir. Cette aire est approximée par celle d’un petit rectangle dont la hauteur est donnée par la hauteur de la courbe en ce temps là et dont la base est égale au pas d’intégration dt. Le nombre de rectangles est déterminé par la durée de la simulation : n= (tmax-tmin)/dt


Le plus simple des modèles comporte un flux connecté à un réservoir :

Modèle comportant un flux connecté à un réservoir
Durant la simulation, STELLA intègre pas à pas la fonction se trouvant dans le flux et ajoute à chaque pas le résultat au contenu du réservoir.

Malgré sa simplicité, ce type de modèle permet déjà d’obtenir des comportements d’une étonnante variété. Que fait au juste STELLA lorsqu’on lance une simulation avec ce modèle ? Il réalise pas à pas l’intégration numérique de la fonction qui se trouve dans le flux.

Exemple

Modèle permettant d’obtenir la vitesse d’un mobile à partir de sa vitesse initiale et de son accélération :

Modèle permettant d’intégrer une accélération
Le flux contient une fonction définissant l’accélération. L’évolution du contenu du réservoir au cours du temps donne l’horaire de la vitesse.

Le flux contient une fonction définissant l’accélération. L’évolution du contenu du réservoir au cours du temps donne l’horaire de la vitesse.

Considérons un cas bien connu en cinématique. pour illustrer ce processus. Lorsqu’un mobile initialement à l’arrêt subit une accélération a constante, nous savons que sa vitesse après un intervalle de temps dt est égale au produit de cette accélération par cet intervalle de temps : v=adt. Ce produit représente l’aire d’un petit rectangle de hauteur a et de base dt. A chaque pas dt, STELLA calcule donc l’aire d’un petit rectangle et ajoute le résultat du calcul au contenu du réservoir initialement vide. STELLA opère donc la somme de ces aires élémentaires au cours de la simulation. La variation du contenu du réservoir donne ainsi l’évolution de la vitesse du mobile au cours du temps. Au terme de la simulation, le contenu du réservoir correspond à l’aire totale qui se trouve entre l’axe horizontal et la « fonction » donnant l’accélération (qui est une constante dans ce premier exemple). Cette aire totale, appelée « intégrale », donne la vitesse du mobile au temps t=tfinal.

Intégration d’une accélération constante : si accélération est constante, son intégrale sur le temps se calcule très simplement. Elle est égale à l’aire at.

Pas besoin de STELLA pour traiter ce premier cas, direz-vous ! Oui d’accord, mais si l’accélération n’est plus constante et est une fonction du temps, comme c’est très souvent le cas lorsque des forces de frottement dépendant de la vitesse interviennent, l’usage du logiciel prend tout son sens :

Intégration d’une accélération qui dépend du temps : lorsque l’accélération varie au cours du temps, le logiciel STELLA offre une aide précieuse pour obtenir la vitesse par intégration de l’accélération.